Des milliers de travailleurs miniers clandestins détruisent le territoire du peuple autochtone yanomami dans le nord de l'Amazonie.
Ils apportent violence et maladies contagieuses, comme la Covid-19 ou la malaria, aux communautés qui vivent sur place et empoisonnent les rivières et les poissons avec du mercure.
Certains yanomami sont non contactés c'est à dire qu'ils évitent tout contact avec le monde extérieur, y compris les autres Yanomami. Les peuples non contactés sont les peuples les plus vulnérables de la planète et les envahisseurs pourraient les anéantir.
Davi Kopenawa, un chamane et leader des Yanomami, déclare :
Chère amie, cher ami,
Nous, les Yanomami et les Ye'kuana, ne voulons pas d'exploitation minière sur notre terre. Nous sommes extrêmement inquiets.
L'exploitation minière ne nous apportera rien sinon maladies, violence et mort.
Nous devons faire pression. Ensemble, nous sommes forts.
Davi Kopenawa Yanomami
Dans les années 1980, Davi Kopenawa Yanomami et les sympathisants des Yanomami à travers le monde ont lutté pour la protection du territoire yanomami – et ont gagné. Aujourd'hui, il demande à nouveau votre soutien.
Votre e-mail sera envoyé à :
Marina Silva (ministre de l'Environnement et du changement climatique)
Luiz Inácio Lula da Silva (Président du Brésil)
Sônia Guajajara (ministre des Peuples autochtones)
Nísia Verônica Trindade Lima (ministre de la Santé)
José Mucio Monteiro Filho (ministre de la Défense)
Ricardo Lewandowski (ministre de la Justice et de la sécurité publique)