Le dernier peuple non contacté d’Amérique du Sud, en dehors de l’Amazonie, résiste dans un îlot de forêt qui ne cesse de se rétrécir, alors que les bulldozers qui défrichent les terres pour les éleveurs de bétail se rapprochent rapidement d’eux.
La Commission interaméricaine des droits de l’homme a ordonné au Paraguay de protéger les terres des Ayoreo, mais des éleveurs bien financés défrichent maintenant la forêt, détruisent les routes, installent des clôtures pour les troupeaux et construisent même d’énormes réservoirs pour le bétail.
Tout cela est illégal, mais le gouvernement ne se soucie guère de faire respecter la loi. La situation du peuple, connue sous le nom d’Ayoreo Totobiegosode – « gens du lieu des cochons sauvages » – est désormais critique.
« Si nos terres ne sont pas protégées, nos [parents non contactés] qui veulent rester dans la forêt ne seront bientôt plus en mesure d’y survivre » a déclaré Orojoi, un chef totobiegosode.
Depuis les années 1990, Survival fait campagne pour les droits territoriaux des Ayoreo et une partie de leur territoire est désormais protégée. Mais le processus est encore loin d’être achevé.
Envoyez un mail aux autorités paraguayennes pour leur demander de faire appliquer la loi et de protéger l’ensemble du territoire de ce peuple contre toute nouvelle destruction.
Votre e-mail sera envoyé à :
Hércules Pedro Lorenzo Alliana Rodríguez (Vice-Président du Paraguay)
Juan Ramón Benegas (président de l'INDI)
Rolando do Barros Barreto (ministre de l'Environnement et du développement durable)
Ministère public du Paraguay
Direction générale des droits humains
Comité sénatorial sur les peuples autochtones